White coffee

Sophie Loubière - Pocket éditions 2017

Après avoir lu « Black coffee » de Sophie Loubière, il me tardait de savoir ce qu’allait devenir Lola et surtout enfin découvrir ce qui était arrivé à Pierre, son mari mystérieusement volatilisé sur la route 66, lequel des mois plus tard, lui avait fait parvenir la bibliographie d’un serial killer (voir ma chronique Black coffee). Cette première aventure haletante laissait entrevoir (tout au moins, je l’espérais…) un nouvel épisode trépidant voire machiavélique de l’expérience vécue par Pierre au contact de l’effroyable meurtrier multirécidiviste.

Petit aparté pour spécifier que lire « White coffee » sans avoir lu « Black coffee » auparavant semblerait tout à fait incohérent et incompréhensible.

Ce second tome nous narre donc ce qu’il advient des principaux protagonistes :

-          Pierre revient en France et tente de renouer avec Lola. Il se forge une notoriété sulfureuse sur laquelle il surfe pour retrouver une nouvelle activité professionnelle.

-          Lola se débat dans ses problèmes sentimentaux.

-          Le criminologue américain Desmond, tombé éperdument amoureux de Lola, se retrouve impliqué dans une mystérieuse enquête de disparitions mystérieuses et d’apparitions de revenants.

Évidemment, après m’être passionnée pour ces personnages, j’ai avidement dévoré la suite. 
Mais au final, je reste dubitative. Bien que Lola et Desmond restent en relation, lui aux États-Unis, elle en France, leur histoire d’amour n’évolue que très peu.

Par contre, nous avons un roman qui relate deux histoires n’ayant aucun lien entre elles :

1)      L’enquête de Desmond est un mini thriller.

2)      L’évolution de Pierre s’apparente à une nouvelle sociologique.

Et que dire du de la fin ? Sans la dévoiler, j’ai trouvé que ça faisait un peu « copié/collé »…

Le moins bon bouquin de la très remarquable Sophie Loubière. Je pense qu’elle n’avait pas su boucler tout dans un seul tome. Cela me semble la seule justification à l’écriture de cet opus.

JE RETIENS: J'aurais du m'en tenir à Black Coffee et rester sur une impression géniale.
J'OUBLIE: 
1) Nancy (désolée pour cette charmante ville) n'a vraiment pas le même attrait que la Route 66.
2) Le personnage de Gaston, le fils de Pierre et Lola, n'est vraiment pas crédible. En 18 mois d'absence de son père, il n'a guère évolué: le voilà à ressortir ses Playmobils!!!

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