J’ai lu plusieurs livres de Didier Van Cauwelaert et, dans
l’ensemble, ces lectures ont été agréables et divertissantes. Le dernier roman
que je viens de terminer, « L’inconnue du 17 mars », a légèrement
modifié la perception que j’avais de cet auteur. Comme quoi…
J’en conclus que l’on peut être un écrivain reconnu et populaire et écrire n’importe
quoi.
Je vous livre la recette :
Prenez un ex-enseignant devenu SDF.
Ajoutez les prémices et la crainte du coronavirus au printemps 2020.
Plongez dans un bain de confinement auquel vous mêlerez les ingrédients
suivants : affabulations sur l’origine du virus, polémique sur la
vaccination, paranoïa quant aux puces qui nous seraient inoculées, terreur des
dangers causés par la 5G…
Complétez par des perceptions ultra-sensorielles et des extra-terrestres.
N’oubliez pas la pincée de romantisme et de fantasmes.
Mélangez le tout et vous obtenez un bouillon insipide, dont je n’ai certes pas
apprécié la saveur.
Bon, en même temps, je dois reconnaitre que je suis une grande rationaliste et les divagations de l’auteur sur des êtres venus d’ailleurs m’ont laissée complètement froide.
Monsieur Van Cauwelaert a dû être vachement secoué par le confinement de 2020 pour accoucher d’une pareille histoire. Je le savais parfois modérément à l’ouest, perméable aux phénomènes paranormaux (j’avais d’ailleurs beaucoup apprécié « La nuit dernière au XVème siècle – Voir ma chronique à ce sujet: La nuit dernière au XVème siècle), mais là, on nage en plein délire…
Pour finir, cette fiction peu crédible ne m’a laissé
qu’un goût d’agacement et de platitude.
Je regrette les 6,99 € investis dans cet achat.
JE RETIENS: Très peu pour moi, merci!
J'OUBLIE: Une grosse déception.