Jean-Luc Talbot n’a rien d’extraordinaire : enfant élevé en divers foyers d’accueil, devenu contrôleur fiscal, sans attaches ni passion. Jusqu’au jour où il rencontre Corinne, mère célibataire, avec laquelle il va emménager. Mais la routine épuise peu à peu leur relation.
C’est à ce moment qu’un contrôle fiscal l’amène, lui et son collègue, à vérifier la comptabilité d’une société basée dans un château aux origines moyenâgeuses.
L’accueil qu’on lui réserve est pour le moins étrange : entre chaleur, haine et hystérie, selon l’interlocuteur qu’il croise. Tous réagissent comme si Jean-Luc était une autre personne.
Voilà un contrôle fiscal qui ne va pas sembler facile. D’autant que le lendemain, son collègue est hospitalisé suite à un grave malaise. Jean-Luc Talbot retourne seul au château de Grénant.
Mais ce n’est pas Jean-Luc qui y est attendu, c’est Guillaume, un chevalier du XVème siècle qui aurait séduit la jeune châtelaine Isabeau, tout juste mariée. Jean-Luc est perturbé par cette histoire d’autant qu’Isabeau en personne se manifeste à lui (et de la manière la plus agréable qui soit). Sorcellerie, envoûtement, hypnose ?
Le héros nous entraine pour « La nuit dernière au XVème siècle » et l’auteur Didier Van Cauwelaert nous plonge dans un monde occulte, ésotérique, peuplé de fantômes et d’âmes réincarnées.
La situation est pour le moins cocasse : ce n’est pas courant de gérer une histoire d’amour contemporaine avec une compagne qui vous croit infidèle et mener à terme, pour le bien des âmes perdues, une autre histoire d’amour entamée il y a cinq siècles.
Comme le principal protagoniste, nous cherchons une explication rationnelle à des phénomènes paranormaux. Mais si comme lui, on se plaisait à y croire ? L’histoire est addictive, teintée de l’humour si particulier de son auteur, et la chute complètement inattendue… mais chut !
JE RETIENS: Un sujet super original et une histoire très bien écrite, facile à lire.
Et la fin, celle-là, elle m'a complètement déroutée.
J'OUBLIE: Ou pas? Ils sont rigolos, ces fantômes! Encore que...