Pauvre Catherine Laborde à qui ce roman, qui traite de
l’Alzheimer, est dédié !
Tout est lourd : les jeux de mots en continu, ça finit par être vraiment
lassant ; les personnages tellement clichés tels que le vieux Monsieur de
Proust et son épouse Madeleine qui perd la tête, la voisine tout juste divorcée
qui s’installe à côté et s’appelle Maud Swann…
C’est l’histoire de cette jeune femme délaissée par ses parents qui retrouve un
père en ce voisin ronchon et qui finalement (alors oui, ça ne se fait pas, mais
je spoile – ou divulgâche pour les puristes), à la mort du vieux Proust, se
retrouve héritière d’une immense fortune qu’il avait gagnée au loto sans jamais
en avoir profité.
Ou je suis complètement passée à côté de ce conte de fées moderne, ou je suis imperméable à la prouesse des jeux de langage de l’auteur Olivier Damien. Je prie l'auteur de m'en excuser, je déteste dire que je n'ai pas aimé le résultat d'un travail littéraire (qui a nécessité toute l'énergie de son auteur et engagé tous ses espoirs de reconnaissance), et je comprends parfaitement que d'autres que moi trouvent cet humour hilarant, décapant et désopilant.
À bien y réfléchir, je pense même que la description des comportements typiques inhérents à la maladie d’Alzheimer ne soit pas réaliste.
Ce n’est ni le goût, ni « Un parfum de Madeleine » que j’en retiendrai.
JE RETIENS: Surtout ne pas se souvenir.
J'OUBLIE:
S’il y a bien deux choses qui m’insupportent, c’est les jeux de mots à
deux balles, et l’emploi incorrect du conditionnel : suffisamment de quoi
m’exaspérer dans cette lecture.
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