Un couple presque parfait

Marian Keyes (Hauteville 2020)


Le monde d’Amy vient de s’écrouler : son mari, Hugh, si aimant, fidèle, compréhensif, serviable… vient de lui annoncer qu’il veut faire un break ! En bref, il part seul, pour une période de six mois dans le sud-est asiatique. Bien sûr qu’Amy comprend la décision de Hugh : la mort de son père l’a beaucoup affecté, et puis il s’est tant investi dans l’éducation des filles : Neeve, la fille issue du 1er mariage d’Amy, Kiara leur enfant, et Sofie, la fille qu’ils ont recueillie… Mais elle, qui la comprend? N'a-t-elle pas également l'éducation de leurs enfants à assumer, le ménage et les courses, un métier prenant qui lui demande souvent de s'écarter du domicile, un père malade, sans parler des ravages du temps qui mettent sa féminité au second plan?

Leur couple, c’est « Un couple presque parfait ».

Dès lors qu’elle se retrouve réellement seule, Amy va traverser des périodes de profond désespoir, de colère, d’introspection aussi. Confrontée aux photos de son mari avec une belle inconnue sur FB, Amy commence à craindre que son mari ne lui revienne plus. 
Il est temps pour elle de se reconstruire, et pourquoi pas renouer avec cette amourette débutée un an plus tôt avec ce séduisant journaliste ?

Marian Keyes, l’auteure, tente de nous mettre dans la peau d’Amy dès le début. 
J’ai eu un peu de mal, ne comprenant pas toutes les références vestimentaires et stylistiques pour représenter Amy (elle est sponsorisée ou quoi ?).

Bien que la fin soit sous-entendue, une analyse plus complexe de l’histoire d’Amy et de Hugh nous amène à comprendre les causes multiples d’un couple à la dérive.

JE RETIENS: Une histoire banale d'un couple qui se sépare afin de renouer chacun de leur côté avec une part de leur personnalité qu'ils avaient perdue. La description de ce couple en crise est intéressante par le fait du retournement de point de vue, on aborde le raisonnement que finalement, personne n'est tout blanc, ni tout noir...
J'OUBLIE: J'ai ressenti un certain agacement par l'intention trop appuyée de l'auteure à nous (s') identifier à son héroïne.

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