Qu’est-ce qui pouvait réunir Gaspard Coutances et
Madeline Green ?
Le premier est écrivain, solitaire, bourru et alcoolique.
La seconde est un ex-flic, au sortir d’une dépression et d’une tentative de
suicide, dont tous les espoirs pour s’en sortir reposent sur un traitement
hormonal qui lui permettra d’être mère.
La réponse ? « Un appartement à Paris » !
Une erreur de réservation qui leur attribue à tous deux la location du même
appartement…
L’appartement de Sean Lorenz, un peintre célèbre décédé récemment.
Cette cohabitation forcée va les entrainer en l’espace de quelques jours, et
malgré leurs « démons » respectifs, à s’interroger sur l’artiste et à
mener conjointement une enquête.
D’abord, rechercher les trois fameuses toiles, dernières œuvres de Lorenz,
jamais découvertes. Ensuite, partir à la poursuite d’indices sur le petit
garçon de Lorenz.
En effet, quelques mois avant la mort de l'artiste, son fils de 4 ans avait été enlevé
contre une demande de rançon et l'enfant n’a jamais été retrouvé.
Guillaume Musso a le don de nous plonger au cœur de cette intrigue et il n’y a pas de temps mort. Personnellement, je trouve la fin déroutante. Et il faut faire abstraction que tout cela se déroule sur un laps de temps très, très court… diminuant la cohérence et la crédibilité du récit.
Ce n'est pas le premier roman de Guillaume Musso que je lis et ce ne sera pas le dernier, mais je reste toujours très perplexe quant à la notoriété "méritée?" de cet auteur.
JE RETIENS: Une bonne intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
J'OUBLIE: Un petit bémol sur le respect de l'espace/temps.