Comment peut-on se comporter lorsqu’on est l’unique
héritière d’une des plus grosses fortunes américaines, que l’on est jeune et
jolie, et qu’on a de la répartie et un caractère bien trempé ?
Cookie
Ziegler (oui, c’est bien d’elle qu’il s’agit !) a choisi de faire parler
d’elle, de ses innombrables chaussures, de ses tenues de grands couturiers, de
ses virées nocturnes, de ses petits amis d’un soir (et même d’une vraie-fausse
sexe-tape)…
Mais au fond d’elle-même, Cookie n’a qu’une
aspiration : devenir l’épouse de Corbin, ce maître du barreau, connu pour
son cynisme et sa grandiloquence, et aléatoirement l’avocat et l’ami de son
père.
Depuis toujours, Cookie phantasme sur cet homme qui, bien que deux fois
plus âgé qu’elle, représente l’idéal masculin par sa prestance, sa virilité et
son aura. Et elle a bien l’intention de le faire tomber dans ses filets. Elle
et Corbin formeraient ainsi le couple le plus parfait de la sphère médiatique
people.
C’est sans compter sur ce foutu rendez-vous à sa
banque, cette prise d’otages inattendue et sa séquestration durant 5 jours avec
diverses personnes. Qu’attend le ravisseur ? De l’argent ?
Ou une
revanche sur le passé ? Le tempérament de Cookie, sa fierté, son aplomb,
ses réactions à l’emporte-pièce vont très vite lui attirer les foudres des
autres. De tous les autres ? Non, pas vraiment.
Et Cookie va développer
peu à peu une relation ambigüe avec Neal, celui qui les nargue avec son flingue
et qui maintient ses victimes enfermées contre leur gré.
Le roman de Laurence Peyrin ne laisse aucun doute sur
ce qui est en train de se produire entre les deux protagonistes. Le titre
« Stockholm » est suffisamment évocateur.
Mais pour les fidèles de
cette auteure (dont je fais partie), ils savent que Laurence Peyrin cache plus
d’une histoire dans son sac. Alors, même si le personnage de Kenya Denise
Cookie Ziegler peut paraitre cliché, ce roman se lit d’une traite et sans
ennui.
JE RETIENS: L'humour et l'écriture de Laurence Peyrin.
J'OUBLIE: Le manque de surprise.