Qu’est-ce qui a poussé Édouard à abandonner sa femme
sur un quai de gare pour suivre cette vieille dame anglaise au cœur de la forêt
de Brocéliande ?
C’est que la cinquantaine passée, Édouard a besoin de faire le point : sur
sa vie sentimentale d’abord, mais pas seulement… Et pour y arriver, quoi de
mieux que le retour aux fondamentaux comme la nature et la solitude.
Mais dans le roman d’Agnès Ledig, « Se le dire
enfin », Édouard n’est pas seul.
Dans sa quête, il va rencontrer des personnages aussi touchants que riches
d’enseignements. Edouard va s’attacher à eux et c’est mutuellement qu’ils vont
accéder à une étape de leur vie qui leur permettra enfin de se réaliser et
faire fi du passé.
J’ai vraiment apprécié ce roman où chacun découvre que l’on peut donner mais l’on peut aussi recevoir....
Les personnages sont tous émouvants, balafrés des blessures de leur passé, mais en voie de cicatrisation, grâce aux autres et grâce à cette nature, la forêt environnante, source d’harmonie et de plénitude. Un habile mélange entre lourdeur (lourdeur d’une vie non choisie, de violence subie, parfois de culpabilité) et fraicheur (fraicheur des sentiments nouveaux, d’une renaissance, d’espoirs enfin…)
JE RETIENS: C'est le premier roman d'Agnès Ledig que je découvre, mais ce ne sera assurément pas le dernier. J'ai beaucoup aimé ces parcours de vie qui s'entrecroisent et où chacun a quelque chose à apporter aux autres.
J'OUBLIE: Certains faits sont trop invraisemblables.