Deux faits divers.
Le premier : un jeune couple disparu est retrouvé, leurs corps nus et dépecés immergés dans des sacs. Leur voiture est retrouvée chez trois jeunes voyous qui sont arrêtés.
Le second : un procès retentissant, celui d’une femme accusée d’avoir fait tuer son amant, pour le motif que celui-ci lui a transmis le virus du sida.
Nina est très concernée par le premier fait divers car elle est la sœur de la jeune femme assassinée. Et après avoir découvert dans l’historique du PC de cette dernière que le jeune couple s’adonnait au libertinage, Nina veut en savoir plus sur cette sœur que tout le monde qualifie d’« irréprochable ». Quant à Sacha, il a décidé d’assister au procès de celle qui a tué son ami Léo. Un ami qu’il n’a plus vu depuis quelques années, à une époque où ils partageaient un goût commun pour le théâtre et les soirées coquines.
Les liens qui unissent ces deux histoires sont d’une part, l’appartenance des victimes au monde libertin, et d’autre part la question qui s’impose : pourquoi ont-ils été tués ?
Nina et Sacha vont se rencontrer et se séduire mutuellement. Mais leur romance ne va-t-elle pas mal tourner ? Les trois assassinats rassemblent des personnes qui se connaissaient.
Vu comme cela, « Libertinum » de JF Marival semble attractif, sauf que je n’ai pas apprécié les personnages tels qu’ils sont décrits : un peu trop caricaturaux et sans nuance. Une des protagonistes m’a particulièrement énervée, c’est la grand-mère d’un accusé. On la présente d’abord comme une vieille sans cœur, sans ressenti, à la limite de la maltraitance pour son petit-fils et puis, du jour au lendemain, cette même vieille redevient l’idéaliste aux idées larges et aux mœurs libérées qu’elle était dans les années 70, à l’écoute et aux petits soins pour ce même petit-fils.
Pour terminer et pour informer ceux qui se laisseraient tenter par le thème du libertinage très présent dans cet ouvrage, il me semble que l’auteur parle en connaissance de cause.
Son approche est très respectueuse et nous fait comprendre par différentes réflexions et de manière très objective, ce qui amène des personnes à adhérer à ce mode de vie.
JE RETIENS: Une approche du monde libertin, vue sous l'angle d'un polar.
J'OUBLIE: Trop caricatural, trop cliché...