Les trois mousquetaires

Alexandre Dumas (Livre de Poche 2011)


Qui n’a jamais entendu parler des mousquetaires, gardes d’élite de certains rois de France au XVIIème siècle ? Pour parfaire ma connaissance à ce sujet et rafraichir ma mémoire quant à ce classique de la littérature française, je me suis immergée dans ce roman caractéristique du style « cape et d’épée » d’Alexandre Dumas, « Les trois mousquetaires », premier tome d’une trilogie qui leur est consacrée.

J’ai choisi de ne pas aborder le nœud de l’intrigue, étant donné que tout le monde le connait. Néanmoins, pour rappel, il y est question d’une amitié virile entre quatre hommes dévoués à la sûreté du roi Louis XIII et de son épouse, la reine Anne d’Autriche : idylles, amours cachées, complots, jalousies, vengeance, honneur et vertu… Tout un programme !

Cette lecture ne m’a pas déçue et j’ai pris du plaisir à redécouvrir la personnalité de chacun des quatre principaux protagonistes : le fier et fougueux d’Artagnan, l’orgueilleux et bravache Porthos, l’avisé et mystique Aramis, et enfin le galant et tourmenté Athos.

Ensuite, j’ai été ravie de découvrir des passages, des scènes complètement inédites pour moi. 
Ma curiosité a donc été satisfaite et ma soif d’érudition largement comblée.

Sans oublier que le style littéraire de cet illustre auteur remporte toute mon admiration : 
dialogues percutants, descriptions précises, vocabulaire élaboré, humour sous-jacent, 
cohérence historique, sentiments délicats…

Il va sans dire qu’il me tarde de lire les deux tomes suivants, à savoir : « Vingt ans après » et « Le vicomte de Bragelonne ».

JE RETIENS: Bien que l'histoire soit ultra connue, la fin m'a prise au dépourvu.
J'OUBLIE: ?

Le saviez-vous?

- La flétrissure est une peine afflictive et infamante, consistant en une marque au fer rouge sur le condamné. Le caractère infamant tenait en partie au marquage en place publique. La flétrissure était plus grave que le blâme, l’amende honorable, l’exposition publique et le fouet, mais se situait en dessous de la mutilation, des galères, du bannissement et de la question. Son caractère permanent lui donnait un caractère stigmatisant recherché par les juridictions.
Le fer servant à marquer les condamnés prend en France la forme d’une fleur de lys.
L'exemple le plus parlant, à ce titre, est celui des prostituées : le fleurdelysage pratiqué sur les prostituées a longtemps consisté à marquer au fer rouge sur l’épaule droite une fleur de lys pour les « filles publiques » quand on ne leur coupait pas le nez.

- Tyburn est un ancien village du Middlesex, célèbre pour avoir été le principal lieu des exécutions capitales des criminels anglais, entre le XIIe et la fin du XIIIe siècle. 
L'emplacement tire son nom de la rivière Tyburn, un petit affluent londonien de la Tamise. Tyburn fut le principal lieu d'exécution de 1388 à 1783, date à laquelle elle fut progressivement remplacée par la prison de Newgate. En 1571 fut érigé le premier gibet permanent, de forme triangulaire, sur lequel vingt-quatre personnes pouvaient être pendues à la fois. 
Les sources font état de plus de 50 000 exécutions pour l'ensemble de son histoire.

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