Séraphine est-elle victime d’une malédiction ? L’auteure Emma Rous nous emmène dans une quête identitaire avec ce roman « Les enfants maudits de Summerbourne ».
En effet, après la mort accidentelle de son père, Séraphine se pose des questions à propos de sa famille :
- Quelles sont les circonstances exactes de la mort de sa mère le jour où elle a accouché de Séraphine et de son frère jumeau ? Suicide ou accident ?
- Quelle est cette fatalité qui pèse sur sa famille vouant à la mort un des deux enfants lors de naissance gémellaire ?
- Pourquoi cette damnation n’a-t-elle pas opéré sur elle ou son jumeau Danny ?
- Pourquoi enfin ne ressemble-t-elle ni à Danny, ni à son frère ainé ?
Evidemment, l’enquête qu’elle va mener va déboucher sur la découverte d’un lourd secret familial.
Le plus, dans ce roman, c’est que l’on décortique simultanément avec Séraphine la trame qui s’est jouée 25 ans plus tôt, grâce à la narration de la jeune fille au pair, employée alors par la famille Summerbourne. Et ce récit est captivant et intrigant.
Le moins, dans ce roman, c’est la chute, la révélation du fameux secret qui, bien que plausible (pourquoi pas ? quoique…) nous est conté sur un mode dramatique (trop !) et tragique, à la limite agaçant et exagéré.
Néanmoins, on reste scotché jusqu’au bout.
JE RETIENS: L'intrigue est intéressante.
J'OUBLIE: Rocambolesque et limite crédible...
Le saviez-vous?
Dans cette chronique, j'ai utilisé le terme "intrigant". Ne sachant plus s'il fallait l'écrire avec un "u" derrière le "g", je me suis rappelé (merci, internet! ;-) ) que le nom et l'adjectif s'écrivent "intrigant". Seul le participe présent du verbe "intriguer" s'écrit "intriguant".