Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

Katherine Pancol (France Loisirs 2010)


Hortense, une jeune fille délurée, sûre d’elle, et ambitieuse ;
Shirley, la fille naturelle de la reine d’Angleterre (rien que ça ?) qui n’en peut plus de ne pas trouver l’homme qui vivrait enfin à ses côtés ;
Joséphine qui ne se remet pas de l’assassinat de sa sœur et qui paradoxalement, tombe amoureuse du mari de celle-ci…
Mais il figure encore plein d’autres personnages dans le roman de Katherine Pancol « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », tellement de personnages que je me suis égarée en début de lecture. J’ai vite compris que la cause en était que ce roman fait suite à deux autres, à savoir : « Les yeux jaunes des crocodiles » et La valse lente des tortues », ce qui explique en quoi toutes ces personnes avaient un passé que j’ignorais. 
Ce livre peut cependant se lire indépendamment des deux autres.

Je me suis donc accrochée aux trois femmes présentées en début de rubrique.
D’autant que d’autres protagonistes m’ont paru complètement exagérés, typés, loufoques, caricaturaux. Je pense particulièrement à Junior, enfant de trois ans, surdoué, qui maîtrise les sciences, la philosophie… enfin quasiment tout, au point qu’à la fin, il parvient même à pénétrer l’esprit des gens en pensée.

Concernant les péripéties, toutes ces dames jouent à « Fuis-moi, je suis. Suis-moi, je fuis ». 
C’est donc très, très long car en plus, le livre est une vraie brique. Pas très palpitant, donc. 
Cela m’a ôté l’envie de lire les deux tomes précédents.

L’auteure Katherine Pancol jouit d’une notoriété certaine et j’ai été heureuse de découvrir son style qui fait que l’on accroche à la lecture grâce à l’abus de redondances. C’est un exercice de style dans lequel elle excelle, au risque de devenir ennuyeux  et d’induire une tendance à survoler le texte. D’autre part, si l’on peut applaudir une liberté d’expression et une modernité dans la description des scènes de sexe, l’on peut tout autant déplorer la lourdeur, l’exagération et la recherche d’originalité à tout prix dans ces passages, quitte à les rendre complètement absurdes, voire ridicules.

En conclusion, cette auteure ne m’a pas convaincue et je ne comprends pas le succès suscité par ses romans. Perso, je m’arrête là.

JE RETIENS: Rien.
J'OUBLIE: 
Une grosse brique très décevante, pas indigeste pour autant, mais qui ne m'a rien apportée.

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