Eleanor a huit ans lorsqu’elle fausse compagnie à sa baby-sitter pour rejoindre sa mère hospitalisée après avoir été percutée par une voiture.
Rêve ou réalité ? Eleanor cachée sous le lit de sa mère assiste à l’assassinat de celle-ci. Traumatisée depuis cet événement, elle a perdu l’usage de la parole.
Mais ça ne l’empêche pas de devenir une belle jeune femme partagée entre son métier de journaliste et sa passion du violoncelle.
Il est désormais temps pour elle de faire la lumière sur l’épisode tragique qu’elle a vécu enfant et refoulé au fond d’elle-même :
simple crise cardiaque, erreur du personnel soignant ou meurtre ?
Tout un chacun devient un potentiel assassin pour Eleanor, à moins que…
« Les Couleurs de la peur », c’est la faculté de synesthésie dont jouit Eleanor, l’héroïne d’Anna de Pasquale. Je ne suis pas certaine que ces couleurs apportent une dimension supplémentaire au récit. J’aurais préféré que l’auteure se limite aux talents de musicienne d’Eleanor (elle est déjà bien assez parfaite !)
Le récit est captivant jusqu’à ce que l’héroïne subisse les mêmes événements tragiques survenus à sa mère : too much ! Fin irréaliste, tirée par les cheveux, décevante.
JE RETIENS: Comme souvent, une bonne intrigue au départ: l'enfant qui a assisté au meurtre de sa maman et qui, à l'âge adulte, doit affronter ces fantômes du passé.
J'OUBLIE: La principale protagoniste qui jouit de toutes les qualités possibles et imaginables, ainsi que le manque de crédibilité dans les incidents qui se succèdent.
Le saviez-vous?
La synesthésie est un trouble de la perception.
Il s'agit d'un ressenti supplémentaire dans une autre région du corps.