Tout commence pour Augustin, Camille et Jean lorsqu’ils décident de sauter du train en marche les menant vers le STO (service de Travail Obligatoire) en Allemagne, sauf qu’un des trois reculera au dernier moment. Durant leur fuite dans l’arrière-pays ardéchois, les deux amis seront guidés par un certain Samuel qui les aidera à rejoindre le maquis.
Après la guerre, les trois comparses retrouvent leur village de Lozère dans lequel au fil des années, la modernité apporte le téléphone, les premières voitures et moissonneuses-batteuses.
La vie évolue pour Augustin qui se réjouit de son bonheur auprès de sa femme et de ses trois filles.
Mais vingt-cinq ans après ce fameux saut, grâce à l’acquisition de sa première 2CV, Camille propose à Augustin de retrouver Samuel pour le remercier.
Malheur ! Samuel a disparu. Les gendarmes le recherchent activement et soupçonnent même Augustin et Camille. Qu’est-il donc arrivé à Samuel ? Et qui était-il vraiment ?
Ils s’aperçoivent rapidement que Samuel n’est pas un inconnu dans leur village.
Il avait l’habitude de ramasser les œufs de ferme en ferme.
Et sa disparition délie les langues sur sa notoriété de coureur notoire.
D’ailleurs, la fille aînée d’Augustin, Martine, est particulièrement accablée par ces faits.
« Le Souvenir de Samuel » est le fil conducteur du récit, mais grâce à Marie de Palet, nous assistons surtout à une superbe rétrospective de la vie en Lozère, près de Mende, de l’après-guerre jusqu’aux années 70. Tout un pan de vie et d’Histoire !
JE RETIENS: Une immersion complète dans un passé pas si lointain, avec une intrigue bien menée, beaucoup de justesse.
J'OUBLIE: Ne rien oublier.
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