Marc Neuville est un être fondamentalement renfermé, taciturne, solitaire. Il vient de terminer brillamment une thèse sur le Moyen-Âge, mais il n’a aucune ambition et se laisse aller au gré des journées qui filent. Lorsqu’un soir, Anna, la petite copine de son seul ami, Georges, l’appelle pour lui dire que celui-ci a disparu, il se met en quête de mieux discerner qui est réellement Georges, outre celui qui l’a aidé à masquer un meurtre qu’il a perpétré 10 ans plus tôt.
Les événements s’enchainent avec la découverte du cadavre de Georges, un voyage à Genève pour rejoindre Anna, l’apparition d’une mystérieuse lettre accompagnée d’une liasse de billets.
Marc est maintenant décidé à trouver le ou les assassins de Georges. Et la traduction de la lettre écrite en allemand, datant de la seconde guerre mondiale fait apparaître un complot aux enjeux beaucoup plus sombres.
Comme beaucoup de thrillers, « Le messager des dieux » se lit avec passion, mais sans vraiment de surprise à l’arrivée. L’écriture de Guillaume Bouvier est limpide, ce qui donne du plaisir à la lecture.
Il fait référence à des faits historiques qu’il évoque avec beaucoup de crédibilité.
JE RETIENS: Un roman qui tient la route, on se laisse happer par l'intrigue.
J'OUBLIE: Beaucoup (trop?) de stéréotypes.
Le saviez-vous?
Les SS Himmler, Wirth et Darré créèrent en 1935 un institut de recherches, baptisé l'Ahnenerbe (traduit par "héritage ancestral"). En 1939, cette société fut intégrée aux SS.
Son objectif était de valider les théories nazies pour démontrer la supériorité raciale des Aryens.