Qu’est-ce qui a amené Faustine à dire non à son fiancé le jour de son mariage ?
Une banale histoire de tromperie ?
Nous la retrouvons confrontée à elle-même, dans l’obligation de se reprendre en mains. Alors, lorsque son patron lui offre l’opportunité de rédiger un article sur la Belle Époque à la Côte d’Azur, Faustine en profite pour séjourner chez sa grand-tante Caroline qu’elle connaît très peu.
Après avoir été quasi renversée par la voiture d’auto-école du ténébreux Sébastien, Faustine rencontre Caroline et sa compagne Gaby, un couple qu’elles forment depuis près de 60 ans.
Passé cette surprise, Faustine découvre les talents d’auteure de polars de sa grand-tante.
Mais d’autres mystères finissent par l’interpeller : des photos, des souvenirs, des non-dits… qui relient la mère de Caroline, la belle Agathe, à une autre belle beaucoup plus célèbre à la Belle Époque : Caroline Otéro. L’amitié qui s’est nouée entre Agathe, au départ simple repasseuse, et la Belle Otéro, n’a pu se produire que par la détermination de la jeune fille à vouloir s’émanciper et s’élever socialement. Au détriment de l’amour que lui porte Simon, son ami d’enfance ?
Le sujet d’article de Faustine est tout trouvé !
Mais il subsiste encore des secrets : pourquoi Agathe qui a fini par épouser le riche Alfred d’Aumart est-elle si triste sur les clichés photographiques ? Agathe qui écrivait des romans à l’eau de rose, comme « Le Jardin de l’oubli », son dernier roman qui intéresse vivement Faustine.
Clarisse Sabard a repris le même titre « Le Jardin de l’oubli » pour retracer les histoires de Faustine et d’Agathe, deux jeunes femmes romantiques avides d’indépendance, à un siècle d’intervalle.
Un bon moment d’évasion teinté d’humour et de solidarité humaine sur un arrière-fond de pays niçois, sans oublier les fastes et l’insouciance (quoique…) de la Belle Époque.
JE RETIENS: Une magnifique approche du pays niçois à la belle époque et un personnage historique très intéressant, la belle Otéro. Mais aussi une superbe romance.
J'OUBLIE: Je n'oublie pas qu'il faudra un jour relire ce roman.
Le saviez-vous?
La belle Otéro était ce que l'on appelle une croqueuse de diamants, une icône de mode, une "cocotte". Ce surnom de "cocotte" a souvent été attribué aux filles de joie.
La belle Otéro, en tant que "cocotte", a permis au luxe et à la mode de se développer.
Elle refusait de s'habiller dans les grands magasins, n'ayant recours qu'à la haute couture.
Elle fut la plus somptueuse des courtisanes de la Belle époque, accumulant amants et richesses, mais toujours en conservant sa liberté!