La fillette de 4 ans de Flora Conway, célèbre auteure à succès, mais au caractère asocial, disparait mystérieusement dans l’appartement sans qu’aucune explication ne soit possible.
Un véritable enfer pour Flora qui se repose entièrement sur la seule personne qu’elle côtoie, son éditrice Fantine. L’enquête va mener Flora au bord de la folie, au point de la faire basculer du réel à l’irréel, à moins que ce ne soit l’inverse ? Ne serait-elle « que » le fruit de l’imagination de Romain Ozorski, un romancier torturé par sa propre vie amoureuse et familiale ?
Dans « La vie est un roman », Guillaume Musso nous entraine dans un chassé-croisé entre des personnages littéraires et leurs auteurs, une véritable recherche philosophique sur l’ambiguïté des liens qui unissent les écrivains aux marionnettes qu’ils créent. L'auteur nous confie, au travers de ce récit, le questionnement d'un écrivain quant à la pression imposée par les maisons d'éditions, l'obligation d'écrire, le rôle joué par les journalistes... Il nous distille son amour pour ses écrivains fétiches par des citations ou des références évidentes...
En ce qui concerne l'intrigue de "La vie est un roman", le suspense et les rebondissements nous tiennent en haleine et nous maintiennent dans l’obligation de poursuivre cette lecture, quoique la fin me laisse un goût de déception.
JE RETIENS: Un exercice de style brillant, une prouesse littéraire pour Musso.
J'OUBLIE: Ce roman n'est pas un thriller classique (attention à la déception!), on oscille entre fantastique, psychologique et philosophique.
Retour à la liste des thrillers et polars