Non mais, c’est quoi, ce roman ?
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Un thriller ? Bien sûr !
Après
la découverte d’ossements humains ayant appartenu à une jeune fille, prénommée
Nola, et disparue en 1975, tout porte à croire que son meurtrier, 33 ans plus
tôt, serait l’illustre écrivain Harry Quebert. Afin de démontrer l’innocence de son ami et mentor, Marcus Goldman quitte New
York pour rejoindre le New Hampshire et mener sa propre enquête.
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Une réflexion sociologique, voire
philosophique ? Assurément !
Un homme de 34 ans et une jeune fille de 15 ans peuvent-ils s’aimer d’un amour
véritable ?
Quels actes ignobles un être humain se montre-t-il capable de
réaliser par mépris, orgueil, déception, vanité, ou envie ? L’amitié qui
unit deux hommes empêche-t-elle l’un de pouvoir envisager la culpabilité de l’autre ?
L’imposture, c’est mentir aux autres ou se mentir à soi-même ?
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Un traité destiné aux futurs
écrivains ? Aussi. Tout y est.
On trouve dans les textes en exergue en
début de chapitre, aussi bien que dans les dialogues, des réflexions et des
conseils sur l’envie de devenir écrivain, la fonction d’écrire, l’absence
d’inspiration, la manière d’élaborer ses chapitres, jusqu’à la critique du
monde de l’édition.
Alors finalement, comment savoir si Joël Dicker,
l’auteur de « La vérité sur l’affaire Harry Quebert », est un
écrivain ? D’après lui (voir citation), ce sont les lecteurs qui vous le
diront.
Et bien que son roman ait reçu à sa sortie en 2012 le Grand Prix du
roman de l’Académie française ainsi que le prix Goncourt des lycéens, je me
suis aperçue que ce bouquin ne faisait pas forcément l’unanimité chez les
lecteurs. Force est de constater que la romance entre Harry et Nola est truffée
de dialogues insipides pour ne pas dire niaiseux, les réflexions littéraires
sont parfois franchement « bateau », l’expression et le style font
souvent défaut…
Me concernant, j’avoue pourtant avoir passé un bon moment : la construction quasi-mathématique de l’intrigue, les voyages successifs entre 1975 et 2008, un certain attachement aux personnages, les nombreux rebondissements et retournements inattendus de situations ont rendu cette lecture palpitante, haletante et addictive.
JE RETIENS: Ce roman constitue sans nul doute un bon exercice de style, un magnifique imbroglio et un suspense addictif.
J'OUBLIE: Le succès de ce roman me parait un peu exagéré, vu les dialogues peu élaborés et le réflexions un peu neu-neu...
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