Ce roman constitue le second tome de la saga des sept sœurs (sept filles différentes adoptées par un Suisse richissime qui, à sa mort, leur laisse des indices sur leur naissance).
Dans le premier opus, nous avions suivi avec beaucoup d'intérêt le parcours de l'ainée, Maïa, à la découverte de ses origines brésiliennes. Sans surprise, nous nous attendons donc à avoir un tome par sœur à la recherche de son identité culturelle et géographique. La seconde des sept sœurs de Lucinda Riley part elle aussi en quête de son identité dans « La sœur de la tempête ».
Alcyone (Ally), navigatrice émérite (et aussi musicienne), perd son capitaine (et fiancé !) dans un accident, lors d’une régate, peu de temps après le décès de son père.
Elle décide dès lors d’abandonner la voile pour se concentrer sur les indices qui lui permettront de retrouver sa famille originelle, d'autant qu'elle n'est plus tout-à-fait seule (je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais vous aurez peut-être deviné).
Cette recherche va la mener jusqu’en Norvège sur les pas d’Anna Landvik, chanteuse lyrique au XIXème siècle. Ensuite, nous pénétrons dans l’univers musical folklorique norvégien d’Henrik Ibsen avec son opéra « Peer Gynt », puis dans celui d’Edward Grieg.
Il s'agit à nouveau du combat de femmes pour trouver leur place dans la société à des époques différentes. Et le souci historique de l’auteure de coller à la réalité est bluffant.
On a hâte de découvrir un nouvel univers avec le troisième tome de cette saga.
JE RETIENS: J'apprends tout un pan de l'histoire norvégienne à la fin du XIXème siècle.
J'OUBLIE: Les similitudes de construction entre les deux premiers tomes.
Le saviez-vous?
Edvard Grieg est un compositeur et pianiste norvégien de la fin du XIXème siècle. Catalogué romantique, on le qualifie parfois de Frédéric Chopin scandinave. Ses préférences vont toutefois à la musique traditionnelle norvégienne, don il défendra farouchement le folklore et les danses paysannes.