Ce cinquième tome de la saga imaginée par Lucinda
Riley nous emmène cette fois à la quête identitaire de Tiggy, « La sœur de
la lune ».
Cette jeune femme fragile et frêle d’apparence va se révéler d’une force et d’une énergie insoupçonnées au fur et à mesure qu’elle va découvrir ses origines. Nous démarrons son récit dans la campagne écossaise au contact de la nature sauvage, puis nous nous plongeons dans l’histoire de ses ancêtres gitans au sein d’une Espagne franquiste, dans l’univers du flamenco.
Une vision naturaliste, holistique, voire légèrement ésotérique apporte une dimension différente à ce récit. On entrevoit aussi la mort du patriarche sous un aspect différent qui donne libre cours à notre imagination.
Un beau moment d’évasion pour les fidèles de cette
saga.
Pour les autres, mieux vaut s’abstenir si le côté un peu gnangnan des
sœurs vous exaspère…
JE RETIENS: Une approche très instructive de la danse flamenco et de la communauté gitane dans le quartier de Sacromonte.
J'OUBLIE: Le côté répétitif des romans des sept sœurs commence à m'agacer.
Le saviez-vous?
Les cerfs blancs existent réellement. Ce ne sont pas des cerfs albinos, ils souffrent d'une maladie appelée leucisme, qui provoque leur dépigmentation.
Au Royaume-Uni, il en existe une petite poignée. Il va sans dire qu'ils sont hautement protégés, car très convoités. Effectivement, un déplorable fait divers se produisit en 2007.
Un cerf blanc isolé fut observé et caché par les habitants de Devon et Cornwell. Malheureusement, il fut découvert et tué par des braconniers. Sa tête devint un trophée de chasse et une rumeur prétend qu'après cela, un faon blanc aurait été aperçu...
Il n'est donc pas étonnant que ces animaux aient été fortement vénérés dans plusieurs cultures, notamment celtiques. Les cerfs blancs étaient considérés comme des messagers de l'Autre Monde (La référence au cheval ailé blanc de la mythologie grecque, Pégase, est assez évidente). Au Moyen-âge, une légende prétendait qu'en capturer un vous donnait des pouvoirs spirituels extraordinaires.