Anahita est centenaire !
Tous les membres de sa famille sont venus des 4 coins de l’Inde pour lui souhaiter son anniversaire et encore admirer la grande intelligence et la sagesse de leur aïeule.
Mais c’est à son arrière-petit-fils Ari qu’Anahita confie l’histoire de sa vie, récit qu’elle a elle-même rédigé des années auparavant, à l’intention de son fils aîné disparu à l’âge de trois ans en Angleterre.
Dommage qu’Ari, jeune entrepreneur ambitieux, ait un emploi du temps beaucoup trop chargé pour s’y intéresser. Il lui faudra deux évènements : une déception sentimentale et une lettre d’adieu d’Anahita qui va mourir suite au ressenti de la mort de son fils, pour qu’Ari se plonge dans la vie si extraordinaire de cette femme qui ne l’est pas moins.
Grâce à son récit, il va revivre l’enfance d’Anahita à Jaïpur, où elle devient demoiselle de compagnie de la princesse Indira. Les deux jeunes Indiennes vont parfaire leur éducation dans un collège anglais. Le contraste de vie est évidemment saisissant. Mais la première guerre mondiale aura pour conséquences de prolonger leur séjour en Angleterre, et de les éloigner temporairement l’une de l’autre.
Anahita se retrouve à Astbury et fait la connaissance du fils de la maison. Les deux jeunes gens entament une relation amoureuse dans un contexte de guerre, de préjugés raciaux et de prérogatives de castes.
Ari décide de se rendre à Astbury pour y apprendre davantage sur son arrière-grand-mère, et cette recherche va lui permettre de redonner sens à sa propre vie.
Dans « La Rose de Minuit », Lucinda Riley applique à merveille sa technique de nous immerger dans des époques et des lieux différents, le tout noué par un fil discret.
Un très beau voyage avec un seul bémol : une fin sans grande surprise.
JE RETIENS: Du grand Lucinda Riley, avec un dépaysement total ayant l'Inde pour cadre de départ.
J'OUBLIE: L'intrigue dépourvue de suspense.