C’est avec un faible enthousiasme que j’ai abordé
cette lecture, ayant découvert que l’héroïne était une agente du FBI chargée de
résoudre des affaires classées sans suite.
Maya Gray, dont il est question, a 39 ans et elle présente
« évidemment » toutes les qualités qui font d’elle une excellente
enquêtrice : professionnelle, efficace, sportive…
Elle ne vit que pour son métier, elle aime travailler en solitaire et apprécie
son statut de célibataire.
Encore une énième super flic ?
Dès le second chapitre, gros pavé dans la mare qui en rajoute encore une couche : on apprend que la jeune sœur de Maya a disparu 5 mois plus tôt et que, ni Maya, ni les inspecteurs chargés du dossier, n’ont pu élucider ce mystère.
Là, on se dit que bon…, on voit venir tout doucement
l’intrigue.
Mais NON !
Découverte totale et déconcertante avec ce 1er
tome des enquêtes de Maya Gray « La 1ère femme :
homicide » car l’auteure, Molly Black, nous surprend au tournant avec une
carte adressée à Maya, une mignonne petite carte illustrée de gentils lapinous
gambadant gaiement dans la nature. Maya est horrifiée lorsqu’elle réalise que
ces petits lapins symbolisent 12 femmes séquestrées et, parmi elles, sa sœur. L’énigmatique ravisseur qui a envoyé cette carte met l’agente du FBI au
défi : quelques jours seulement pour élucider une affaire de crime impuni.
En cas d’échec, un lapin (comprenez une femme) sera tué et en cas de réussite,
l’otage sera libérée.
L’action monte de suite de plusieurs crans :
adrénaline, rebondissements, mystères… rendent ce roman complètement captivant,
trépidant et palpitant.
Je suis restée scotchée au personnage de Maya, de plus en plus attachante et je n’ai pu qu’admirer le talent de l’auteure à construire si habilement ce suspense.
Je termine cette lecture en commandant le second tome « La 2de femme : enlèvement » car, comme Maya, j’y tiens, moi, à ces lapins !!!
JE RETIENS: Une découverte déconcertante et haletante.
J'OUBLIE: Le projet de l'auteure n'est-il pas trop ambitieux?
12 femmes séquestrées, donc 12 romans à venir dans cette saga,
les lecteurs maintiendront-ils leur enthousiasme sur la longueur?