Pourquoi avoir appelé notre héroïne du nom de la chèvre de Monsieur Seguin ?
Car, comme Blanchette, notre héroïne rêve d’échapper à sa réalité. Et la voie qu’elle a choisie, c’est l’écriture. Oui, Blanchette veut devenir écrivaine.
Et bien que talentueuse, Blanchette est jeune, inexpérimentée et un peu naïve.
De plus, la vie amoureuse (et sexuelle) de Blanchette est un peu problématique…
Et si ce petit problème devenait sa source d’inspiration ?
En réalité, Blanchette n’existe pas. Elle est sortie tout droit de l’imagination de son créateur, un écrivain qui tente de percer dans le monde de l’édition.
Hou, la, la… me direz-vous ! L’auteure de « La petite chèvre qui rêvait de prix littéraires » est pourtant Béatrice Hammer. Effectivement, et c’est là une des particularités de ce roman, qui traite de l’envie de devenir écrivain (et des difficultés pour y parvenir) : Béatrice Hammer s’est glissé dans la peau d’un romancier pour donner vie à la petite chèvre.
Comme toujours, Béatrice Hammer manipule habilement le second degré et elle excelle dans l’humour, sans manquer d’égratigner « qui vous savez » (oui, c’est un bête jeu de mots par rapport à un autre de ses bouquins) dans le monde de l’édition.
C’est donc avec délectation qu’on suite les tribulations de Blanchette.
C’est original et vraiment très drôle, je vous le recommande !
JE RETIENS: Drôle, décapant, décalé!
Plus l'originalité: L'auteure Béatrice Hammer imagine un auteur imaginant une romancière...
J'OUBLIE: Rien.