Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Isabelle se retrouve désemparée quand, au restaurant, elle trouve sous la serviette une bague de fiançailles accompagnée d’une demande en mariage de Quentin, son amoureux, avec qui elle partage sa vie depuis deux ans. Quelle méprise !
Elle, Isabelle, promise (il ne saurait tarder…) à un statut de star cinématographique !
Elle ne peut envisager une vie plan-plan de femme mariée, voire pire, de maman !
La séparation est inévitable.
Mais confrontée à la réalité, Isabelle déchante vite. Sa carrière d’actrice est au niveau Ground Zero et son boulot à temps partiel chez Mc Do ne la fait pas manger. Son mode de vie excentrique et irresponsable, elle le devait à l’aisance financière de Quentin.
Et c’est à ce moment précis qu’ON lui offre un rôle.
Une proposition plutôt bizarre en fait…
Le « ON », c’est Adrianna, une adolescente célèbre pour ses vlogs et surtout, fille de l’illustre réalisateur Kosowski. Elle propose à Isabelle de remplacer momentanément au sein de sa famille la nounou souffrante et ce, dans le seul but de séduire son père, afin de faire capoter son projet de remariage. Un scénario loufoque et foireux en prévision, qu’Isabelle accepte cependant au vu de la somme astronomique proposée par Adrianna.
Sera-t-elle une nounou crédible auprès des trois enfants Kosowski, elle qui a les gosses en horreur ? Pourquoi Adrianna veut-elle évincer la fiancée de son père alors que celle-ci présente toutes les qualités pour remplacer leur mère qui s’est suicidée il y a quelques années ?
Et puis, Isabelle sera-t-elle capable de séduire Kosowski ?
N’a-t-elle pas vraiment un compte à régler avec lui ?
Dans « Là où tu iras, j’irai », j’ai adoré l’humour de l’auteure Marie Vareille. Si on peut regretter un petit manque de crédibilité, il est largement compensé par une palette de personnages hauts en couleurs, tout aussi attachants les uns que les autres.
On observe l’immaturité d’Isabelle se transformer en prise de conscience, et cette transformation n’est pas si anodine qu’elle semble…
Alors, en conclusion : « Là où Marie Vareille ira, j’irai ».
JE RETIENS: Une histoire tendre, rafraichissante, pleine de rebondissements.
J'OUBLIE: Littérature feel good qui s'oublie aussi vite qu'elle est lue.