« On nait avec un petit livre sous le bras. Il y a un prologue et un épilogue. Entre les deux, c’est une question d’épaisseur. »
Voilà, tout est dit dans cette citation que j’ai empruntée à la nouvelle de Baptiste Beaulieu « La mort est une garce ». Car effectivement, si l’on trouve dans cette nouvelle un prologue et un épilogue, il n’y a rien entre les deux. Cette histoire est creuse et nous laisse sur notre faim.
Qui est le personnage central ? Quelle fut sa vie ? Vous ne le saurez pas ! Nous le découvrons jeune étudiant en médecine au début, prêt à disséquer un cadavre pour la première fois, puis mort à la fin, à la morgue, en attente d’être disséqué. Je vous passe bien évidemment les images glauques et les allusions morbides, quoique ce ne sont pas ces éléments qui ont provoqué mon irritation.
J’aurais préféré une « vraie » histoire, d’autant qu’il y avait matière à exploiter : le personnage est présenté sous un aspect plutôt sympathique faisant preuve d’humour.
Je suis sortie frustrée de cette lecture.
JE RETIENS: Le début laissait entrevoir une chouette découverte.
J'OUBLIE: Nouvelle inconsistante dans laquelle le morbide prend le pas sur l'humour.