Justin Planchard mène une vie misérable :
le
jour, il exerce un boulot de comptabilité avec un patron qui l’humilie et une
collègue, Mademoiselle Jeanne, qui le repousse ;
le soir, il végète dans un
minuscule appartement vétuste, sans aménagement lui permettant d’améliorer son
quotidien… En dehors, pas de famille, pas d’amis…
Julien Planchard est insipide,
sans attrait, sans caractère, sans ambition.
Sa vie va pourtant
basculer au moment même où il trébuche lors d’une randonnée solitaire
dans la montagne. Il doit son salut à un vieil ermite, Cyprien, qui le recueille
et le soigne. Grâce à Cyprien, Julien va découvrir les pouvoirs extraordinaires
de guérison d’une plante miraculeuse.
De retour à Paris, il décide faire
bénéficier à d’autres les bienfaits de la plante qu’il a ramenée. Mais il ne
faut pas ébruiter la vérité. Aussi décide-t-il d’exercer sa nouvelle activité
en tant que magnétiseur.
A l’instar du protagoniste, je me suis laissé emporter
par l’onirisme du vieil ermite et j’ai embrayé dans ses affabulations. La
détention et l’utilisation de la plante « magique » transforment
complètement le morne Justin en un guérisseur puissant et charismatique.
Et là aussi, je me suis laissé piéger par la nouvelle personnalité du héros.
En accrochant de manière addictive à ce roman
fantastique, il faut admettre que l’on succombe autant au thème de l’intrigue
qu’au talent de conteur de l’auteur, Gérard Denamps.
Avec
« L’illusionniste », on sait pertinemment que c’est impossible, mais
on y croit quand même ! On cherche le merveilleux, l’irrationnel, le
surnaturel qui nous font rêver.
On voudrait tellement que ce soit vrai qu’on ne décèle pas le numéro de
passe-passe que nous joue l’auteur. Au point que l’on se pose la
question : Qui est le véritable illusionniste ?
Gérard Denamps ou sa
créature ?
JE RETIENS: Une pépite gratuite très originale, dont la fin m'a bluffée!
J'OUBLIE: Ne pas oublier de suivre cet auteur.