Tout commence en 1944 à Osterstuna par un sauvage assassinat : une femme est battue à mort, puis clouée au sol. Lorsque la police arrive, le meurtrier leur échappe de justesse en bousculant l’agent Elsie, toute jeune recrue féminine. Celle-ci chute et meurt empalée sur une pioche. L’assassin court toujours.
Étrange concours de circonstance, bien des années plus tard, la fille naturelle d’Elsie qui a été adoptée et ne connait pas encore cette histoire, Britt-Marie, devient elle aussi policière à une époque où il n’est toujours pas de bon ton d’être une femme enquêtant sur des affaires criminelles. Britt-Marie progresse pourtant dans son métier, ce qui contrarie son mari Bjorn, obligeant celui-ci à s’occuper davantage de leur fils Eric. C’est ce moment que choisit l’assassin des bas-fonds d’Osterstuna pour perpétrer un nouveau meurtre : une jeune mère célibataire est assassinée selon un modus operandi similaire à celui de 1944.
La police patauge et Britt-Marie réécrit l’histoire de sa propre mère. Et les meurtres se succèdent…
Si comme moi, vous avez lu d’autres ouvrages de Camilla Grebe, vous vous dites : « Mais où sont les enquêteurs Manfred et Malin ? » C’est que nous ne sommes pas à la bonne époque ! Aussi ne vais-je pas en dévoiler davantage.
Avec « L’Archipel des larmes », je replonge en frissonnant dans des histoires de meurtres sordides, comme l’auteure nous y a habitués. Mais l’effroi n’a pas opéré comme les autres fois avec une description un peu trop appuyée de l’évolution de la femme flic de 1944 à nos jours qui, en ce qui me concerne, au lieu de servir le récit, en a diminué l’intensité.
JE RETIENS: Une très bonne description du métier d'enquêtrice depuis l'introduction de femmes au sein de la police dans un contexte de meurtres féminicides.
J'OUBLIE: La répétition de faits semblables à des époques différentes qui peut lasser.