Comment ne pas succomber au charme de cette petite fille, Ma-Li, jeune chinoise issue de la campagne, il y a cinq siècles ? À sa naissance, Ma-Li a échappé au baquet (noyade des nourrissons de sexe féminin dans les milieux extrêmement pauvres) grâce à sa date de naissance et à la tache qui orne son poignet, 2 signes qui lui prédisent longue vie et opulence.
Mais Ma-Li n’a pourtant pas beaucoup de « chance » : un père usé par le travail, une mère qui la défigure volontairement afin qu’elle ne soit pas convoitée sexuellement par les soldats, une nourriture et des conditions de vie insuffisantes… Il faudra à Ma-Li beaucoup de courage, de persévérance, de force, de sagesse et d’abnégation pour l’amener, dès ses treize ans, à la suite du décès de ses parents et la fuite de son frère, à quitter son village natal pour partir à la recherche d’un travail.
Le roman « L’année des treize lunes » est une petite pépite découverte heureusement et gratuitement grâce à ma liseuse.
JE RETIENS: Une histoire très poétique, mais très dure aussi, qui nous fait comprendre la pauvreté vécue par les Chinois il y a quelques siècles, et ce qui a modelé leur culture.
J'OUBLIE: Certaines longueurs dans le récit.