« à l’eau de rose »… Cette expression désuète désigne de façon péjorative une histoire sentimentale un peu mièvre. Et elle convient parfaitement à cette romance « L’amour comme ci » (Tome 1 des Chroniques de l’Amour).
Sans surprise, on suit une jeune chroniqueuse, trentenaire, new-yorkaise, envoyée en Irlande pour un reportage sur le festival de l’Amour. Evidemment, contre toute attente (si, si !), elle tombe amoureuse de son guide. Voilà, j’ai tout dit.
L’auteure, Sophie Love (le patronyme choisi par l’auteure en dit long sur son ambition), ne m’a ni fait rêver, ni sourire avec cette amourette. Le contraste de l’américaine hautaine avec le rustique Irlandais est pathétique. Le résultat est sans surprise, horriblement cliché.
Le seul point positif est le cadre dans lequel se déroule cette romance : l’auteure décrit les paysages irlandais et les lieux typiques avec une grande sensibilité. Dommage qu’elle insiste trop lourdement sur le caractère chaleureux (simplet ?) et le tempérament buveur (alcoolique ?) des Irlandais.
Sans compter que la traduction est bâclée :
fautes d’orthographe, coquilles nombreuses.
Que ce soit le traducteur ou le logiciel de traduction, un minimum de relecture serait nécessaire.
Ce n’est pas parce que c’est gratuit que cela doit être
médiocre.
Au terme de cette lecture, il est certain que le tome
2 « L’amour comme ça » ne figurera pas dans ma wishlist. Au menu de
ce second tome ? Keira part cette fois pour l’Italie afin de découvrir si
les Italiens détiennent le secret de l’amour… Tout un programme !
Mais sans moi !
JE RETIENS: Ne pas lire la suite!
J'OUBLIE: "Les chroniques de l'Amour".
Le saviez-vous?
Le Leprechaun est une sorte de lutin de petite taille, souvent représenté comme un vieux monsieur barbu, habillé d’une veste verte. C’est une créature mythologique irlandaise.
Il fabrique des chaussures, notamment des chaussons de danse pour les fées qui le rémunèrent grassement. Cette sorte de farfadet enterrerait son trésor au pied des arcs-en-ciel.
La particularité du Leprechaun réside dans son caractère : sympathique, il aime jouer de la musique et danser ; farceur, il aime faire des blagues, mais il est aussi roublard et fourbe.
La légende raconte qu’il possède deux bourses en cuir contenant chacune une pièce magique : la première retourne dans sa bourse chaque fois qu’elle est utilisée, l’autre lui sert à se sortir de situations périlleuses. Faut-il donc s’en méfier ?
Ces petits êtres ambigus seraient les descendants de créatures fantastiques qui auraient décidé d’envahir l’Irlande. Le peuple gaélique les repoussa sous terre, ce qui leur convint car ainsi, ils pouvaient se terrer confortablement et entasser leur or.