Pourquoi Sabrina ? Le hasard ! Le tueur l’a repérée à cause de la petite annonce qu’elle a laissée au magasin, dans sa quête d’emploi. Sabrina est la victime idéale : une jeune femme seule, naïve et, cerise sur le gâteau, très jolie ! Pourquoi donc ne pas faire croire aux policiers qu’il s’agit d’un crime sexuel ? Jack (surnom attribué au meurtrier) n’a pourtant pas « profité » de sa victime, celle-ci n’étant qu’un élément du plan machiavélique qu’il a conçu et qu’il a commencé à mettre en œuvre… méthodiquement et minutieusement.
Pas loin de là, l’écrivain Éric Lescure apprend le décès de ses parents dans un accident de voiture. Ils n’auraient pas su s’extirper de leur véhicule en feu ! Éric est dans un état second : ni sa compagne Caroline, ni son ami et éditeur Sylvain n’arrivent à apaiser son chagrin et sa douleur.
C’est donc avec surprise et un certain soulagement qu’ils retrouvent Éric quelques jours plus tard, réfugié dans la maison de ses parents, complètement immergé et inspiré dans la rédaction d’un nouveau roman noir.
L’auteur Patrick Röhr a construit son intrigue comme une araignée tisse sa toile ; ou comme Jack son projet de vengeance… Le suspense nous promène des différentes victimes – Sabrina, puis les autres – au meurtrier Jack ; des errements du romancier Éric aux angoisses de l’éditeur Sylvain…
Il nous balade comme les enquêteurs en charge de l’affaire, sans trouver la réponse à ces deux questions pourtant essentielles et fondamentales :
1. Qui est Jack ?
2. Et surtout, quel est son mobile ?
JE RETIENS: Un bon thriller bien construit car jusqu'à la fin, on ignore qui est Jack.
J'OUBLIE: Bon, ce n'est pas non plus le thriller du siècle, celui qu'on n'oublie pas.
Le saviez-vous?
Le meurtre et l'assassinat sont des crimes, appelés aussi homicides volontaires.
La différence est que l'assassinat inclut une notion de préméditation.