Un récit court entre la nouvelle, le roman et la pièce de théâtre !
« Des souris et des hommes » de John Steinbeck :
- les hommes d’abord, ce sont Lennie et Georges, ouvriers en quête de travail.
Georges est attaché à Lennie, comme le serait un berger à son fidèle chien gardant ses brebis, mais ne pouvant s’empêcher de tuer un agneau…
Car effectivement Lennie est fidèle, gentil et un peu « simple ».
Son problème, c’est qu’il ne peut réfréner certaines pulsions et sa force, dans ces cas-là, ne se mesure plus.
- des souris ensuite, ce sont ces petites bêtes que Lennie aime toucher pour leur douceur, sans se rendre compte que ses « caresses » entrainent la mort de ses petites protégées. Et parfois la chevelure soyeuse d’une femme s’apparente à la fourrure d’une souris ou d’un chiot. Jusqu’où cela va-t-il entrainer Georges et Lennie ?
Georges sera-t-il toujours là pour sauver la mise à Lennie ?
Ce roman est construit comme une tragédie grecque : pas de temps mort, une construction et une logique implacable, avec une fin qui laisse libre cours à chacun de se forger sa morale.
Magnifique découverte qui me donne envie de lire d’autres romans de cet auteur.
JE RETIENS: Une vraie tragédie avec pour thème l'innocence des "idiots" et leur potentiel de violence. Le côté rude de ces hommes confrontés à cette réalité d'une Amérique en devenir.
J'OUBLIE: C'est presque un peu trop court.