« Demain, les chats »… Oui, pourquoi
pas ?
Avec Bernard Werber, on ne s’étonne pas que les chats évoluent et finissent par
créer leur propre civilisation. Pour quiconque possède un chat, cela paraitrait
même logique.
Connaissant l'amour inconditionnel de l'auteur pour ces félins, on se régale des données historiques, culturelles et scientifiques liées à cet animal: pourquoi il était adoré par les Egyptiens, comment sa dispersion dans le monde s'est effectuée, pourquoi il fut assimilé à la sorcellerie au Moyen-âge et quand sa réputation sera réhabilitée...
Tout aussi logique, nous apparait le déclin humain annoncé par Bernard Werber dans ce roman post-apocalyptique suite au terrorisme et autres catastrophes
inventées par l’Homme. Parmi ces thèmes, le problème de la communication, représenté par Bastet, la chatte incapable de comprendre les autres, est très significatif et tend à expliquer pourquoi le monde va à sa déchéance, chacun y allant de son parti, de sa religion, de ses croyances...
Par contre, le livre aurait pu aussi s’appeler « Demain, les rats »,
et le scénario est tellement attendu qu’on espère quelques rebondissements, un
peu d’humour ou de fantaisie…
On se surprend à regretter que les chats singent autant les hommes.
Certaines scènes frisent même le ridicule. Je veux bien avoir de l'imagination et "entrer" dans l'esprit visionnaire de l'auteur, mais quand on assiste à la scène des chats qui veulent s'accoupler comme les hommes dans la position du missionnaire... là, je dis: "too much!"
Peut-être que le second tome nous apprendra davantage sur la supériorité des
chats ?
Mais ce sera sans moi, dommage!
JE RETIENS: Le scénario original des chats qui prennent le pouvoir et deviennent plus intelligents que les hommes, victimes de leur déchéance.
J'OUBLIE: Assurément de lire la suite.
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