Comment rédiger une chronique d’un roman aussi limpide et complexe à la fois ?
Comment ne pas dénaturer le personnage de Violette Toussaint devenue par la force des événements gardienne de cimetière ? Comment cette femme peut-elle se reconstruire après le décès de sa fillette et la fuite de son mari ? Comment aborder des thèmes aussi durs que la séparation, la culpabilité, la mort, le deuil ?
Pourtant, le roman de Valérie Perrin, « Changer l’eau des fleurs », est un ode à l’espoir, au bonheur, aux retrouvailles. Ce second roman est dans la même veine que « Les oubliés du dimanche » : des personnages avec des parcours de vie subtilement décrits qui ont forgé, façonné, trempé des caractères, des tempéraments souvent ambigus.
Valérie Perrin confirme son talent d'auteure: avec elle, on ne rentre pas dans l'histoire, on vit l'histoire. Non pas une histoire, mais des histoires… pour comprendre que la vie n’est jamais facile, jamais simple, mais remplie d’instantanés à saisir et savourer ! Un pur bonheur de lecture!
JE RETIENS:
Des personnages attachants, des parcours de vie chahutés, un scénario subtilement agencé, mais surtout un roman incroyablement optimiste malgré les turpitudes et les drames vécus.
J'OUBLIE: Surtout ne pas oublier.