Mais que fout Aude dans ce parc à une heure si
matinale, alors qu’elle aurait dû être au cabinet d’architecture qu’elle et son
mari ont monté depuis bientôt dix-sept ans ?
Aude est sous le choc : elle vient de découvrir son mari en plein ébat
avec une ancienne maîtresse, une histoire qu’elle croyait oubliée et enterrée…
Mais subitement, dans ce parc désert et glacial, elle se retrouve face à une
jeune fille, Charlène, prête à sauter dans le vide depuis le pont où elle se
trouve en équilibre instable.
Deux autres promeneurs solitaires assistent à la
scène : Alexandre, un homosexuel qui n’arrive pas à faire son coming out
dans sa famille et de ce fait, risque de perdre l’amour de sa vie ;
puis
Nicolas, le taiseux, l’hypocondriaque.
Dans son désarroi, Charlène arrive à faire oublier à
ces trois fracassés de la vie leurs propres problèmes pour l’aider, elle, à
résoudre le sien : retrouver sa mère.
Alors que ces quatre-là n’ont absolument rien en commun,
c’est ensemble qu’ils
vont évoluer.
J’ai lu ce livre d’une traite car « Ces petits riens qui nous animent » de Claire Norton, c’est beaucoup plus que des petits riens. C’est rempli de bonne humeur, d’empathie, de dérision.
J’ai particulièrement apprécié le personnage de Aude qui ne sait plus vraiment qui elle est, et qui cherche non seulement à retrouver un peu de féminité, mais surtout sa confiance en elle.
JE RETIENS: Ce roman feelgood n'a l'air de rien mais il dégage une brise de fraicheur et nous remonte le moral.
J'OUBLIE: Certains personnages sont parfois décrits sous des stéréotypes qui peuvent agacer.