Julia est dans le dernier tiroir du dessous :
dans sa vie professionnelle et familiale, rien ne va plus.
Elle a quitté un
emploi stable dans une banque pour se lancer comme co-présentatrice d’une
émission en vogue pour pâtissiers amateurs, forte de son statut de bloggeuse
pâtissière reconnue.
Le hic ? Le présentateur n’aime pas cette notoriété
naissante qui lui fait de l’ombre.
Aussi, Julia est-elle vite évincée au profit
d’une nouvelle recrue, plus anodine.
Conclusion : Julia a perdu le goût de la pâtisserie et ses revenus sont néants. Côté famille, sa maman vient de décéder d’un cancer et elle n’a pas revu son père depuis des années, lui reprochant encore d’avoir fait exploser sa famille et fait fuir le seul homme dont elle ait jamais été amoureuse.
Aussi, lorsque le notaire remet à Julia une lettre de sa mère, celle-ci ne réfléchit pas et suit ses dernières directives, à savoir se rapprocher de son père, renouer les liens familiaux et découvrir le passé de ses ancêtres paternels.
Nous découvrons ainsi les parcours de son arrière-grand-mère et grand-mère qui, toutes les deux, ont eu une vie extraordinaire, de quoi faire reconsidérer par Julia les rapports à son père différemment, et entrevoir un futur possible en lien avec ce passé qu’elle découvre.
Un merveilleux moment d’évasion grâce à Clarisse Sabard et son roman « A la lumière de nos jours ». J’apprécie ces différentes temporalités, qui apportent sens et cohérence à l’intrigue.
Je pourrais admettre cependant que le côté « ultra-exceptionnel » des vies racontées peut excéder certaines personnes…
JE RETIENS: J'ai particulièrement apprécié le passage sur le bidonville aux portes de Paris surnommé "La zone", quartier qui a vu son expansion suite à la guerre 14-18, et recueillait toute la misère et les souffrances des oubliés de la guerre.
J'OUBLIE: La légère tendance à l'exagération de l'auteure.